Le Scanner n’est plus un examen complémentaire exceptionnel. Il contribue aujourd’hui à concilier performance, coût raisonnable et risque modéré. Il reste un examen complémentaire idéal, répondant à un grand nombre de situations cliniques courantes.

Cet examen est disponible dans notre structure depuis Aout 2012.

Il se réalise sous anesthésie générale afin d’éviter les mouvements. L’animal est placé au sein de la machine sur la table, positionné sur le dos ou sur le ventre en fonction de la zone à cibler.

L’emploi d’un produit de contraste, administré par voie intraveineuse, peut s’avérer nécessaire pour mettre en évidence certaines lésions et améliorer la définition de l’image.

Quand réaliser un scanner ?

  • En Neurologie :
    lors de convulsions, de désorientation, de tête penchée, de mouvement anormal des yeux, de troubles de la démarche, de douleur rachidienne, etc...
  • En Orthopédie :
    après un traumatisme du squelette ou du crâne; lors de boiterie ou de fracture d’un membre, lors de dysplasie du coude, de fragmentation de processus coronoide, etc...
  • En Chirurgie des tissus mous :
    recherche de corps étranger, exploration d’une masse etc...
  • En Médecine Interne :
    pour exploration des cavités nasales et des sinus lors d’ecoulement nasal ou de saignement, pour des bilans d’extension lors de tumeurs, lors d’épanchement ou de masses dans la cavité thoracique etc...
  • En Otologie et Stomatologie :
    lors d’otite chronique, de masses interne ou externe du conduit auditif ou de la région pharyngée, etc...

Comment ça marche ?

Le scanner est constitué d’un tube à rayons x (similaire à celui utilisé en radiologie conventionnelle) qui tourne autour du patient pendant l’exposition.

Des détecteurs placés autour du cercle permettent de recueillir de très nombreuses images de projection qui sont communiquées à un ordinateur qui reconstitue une image représentant une coupe radiographique de la structure étudiée.

Des logiciels informatiques puissants permettent de transformer une série d’images axiales en un volume 3D, facilitant ainsi l’évaluation de structures complexes comme le crâne, la colonne vertébrale ou le bassin.

Cette reconstruction 3D est devenue un atout important pour les chirurgiens en prévision d’un acte chirurgical plus précis.